Hugo Horiot

L'Empereur, c'est moi
L'Iconoclaste (2013)

Der König bin ich
Hanser (2015)
Übersetzung: Bettina Bach

De keizer, dat ben ik
Oevers (2018)
Vertaling: Kris Lauwerys en Isabelle Schoepen

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Contenu:

Hugo Horiot a été un enfant autiste Asperger. Plongeant dans sa mémoire, il raconte sa souffrance d’avoir été différent, son refus de parler, son désir d’avoir voulu être un autre jusqu’à changer de nom. Au fil des chapitres, il nous entraîne avec lui. Il a quatre ans, huit ans, douze ans. Il a peur. Il se cogne à l'absurdité de la vie comme un papillon contre une lampe. Il est parfois cruel. À travers ce témoignage, il nous fait part de ce qui se passe dans la tête d’un enfant autiste extrêmement intelligent, ses obsessions, ses angoisses, son regard sur notre monde et la guerre sans merci qu’il mène contre lui-même et contre les autres. L’autoportrait d’une justesse troublante et d’une sincérité désarmante d’un enfant en colère.

À propos de l'auteur:

Hugo Horiot, qui a changé à l’âge de 6 ans son prénom de Julien contre son second prénom, Hugo,  » pour tuer en lui le dictateur », est un comédien, qui a surmonté le syndrome d’Asperger, l’une des nombreuses formes de l’autisme.
Il est le fils de la romancière Françoise Lefèvre, qui, alors que son fils avait été orienté dès l’âge de 18 mois en psychiatrie, a choisi de s’en occuper elle-même, puis de le scolariser, et l’a sauvé de l’enfermement. Elle a écrit à ce sujet deux magnifiques témoignages: « Le Petit Prince cannibale », prix Goncourt des lycéens, et  » Surtout ne me dessine pas un mouton ».
Hugo Horiot a publié un récit exceptionnel  » L’Empereur, c’est moi », qui est sorti en librairie quelques jours avant la Journée mondiale de la maladie, mardi 2 avril 2013, récit où le mot « autisme » n’apparaît pas une fois, témoignage intense, puissant, bouleversant, de son combat. Il a commencé à parler en 1988, et il est entré en 2000 au Théâtre du jour d’Agen, renaissance et début d’une carrière de comédien. Il a obtenu en 2013 le Prix Paroles de patients.

Hugo Horiot © Sacha Wolff
Hugo Horiot © Sacha Wolff